L’objectif de cet axe est de rassembler la communauté de chercheurs/chercheuses souhaitant comprendre les relations entre les fluides quelque soit leur nature (eau, saumure, huile, gaz) et des discontinuités structurales qu’il s’agisse de failles (engendrant un déplacement vertical ou latéral) ou de fractures (discontinuités sans ou avec un faible déplacement, qui de par leur ouverture, accroissent fortement la perméabilité du milieu) ou encore des failles et des zones endommagées fracturées qui les accompagnent. En effet, les fluides d’une part et les discontinuités structurales d’autre part ont un rôle indéniable sur les transferts (eau, matière, chaleur) à grande échelle. Au sein des milieux géologiques, les fluides circulent, s’accumulent et les contraintes in-situ évoluent, l’ensemble pouvant mener à la rupture, rupture qui a son tour peut modifier les chemins d’écoulement et libérer ou non les fluides. Ces chemins d’écoulement générés seront potentiellement colmatés ou élargis par les interactions entre fluides et roches en fonction des conditions d’écoulements et des propriétés du milieu géologique.
Les milieux géologiques sont hétérogènes, complexes à caractériser et en perpétuelle évolution. Le système est donc considéré évoluer en régime transitoire.
Il y a donc une diversité de processus physiques (hydrodynamiques, mécaniques, thermiques, chimiques, biologiques) pouvant interagir entre eux faisant intervenir des variables et/ou paramètres mesurables ou non. Peuvent-être cités : les forces en présence (lithostatique versus hydrostatique), les mécanismes de déformation (fragile versus ductile), les moteurs de l’écoulement des fluides (compaction, gravitaire, densitaire...).